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Nappes phréatiquesen France Métropolitaine
Nappes phréatiques30 mai 2025
Pas de données depuis + de 14 jours
Qu’est ce qu’une nappe phréatique ?
Les nappes phréatiques jouent un rôle clé dans le cycle de l’eau. Elles se forment à partir de la pluie qui s’infiltre dans le sol et s’accumulent dans les couches perméables du sous-sol. On les distingue des autres nappes souterraines par leur accessibilité et leur interaction directe avec les cours d’eau et les écosystèmes en surface.
Une nappe phréatique est une réserve d’eaux souterraines située à faible profondeur. En général ces nappes ne sont ni des lacs, ni des cours d’eau souterrains : il s’agit d’eau contenue dans les pores ou les fissures des roches, saturées par les eaux de pluie qui se sont infiltrées.
Infos
De part la complexité des nappes phréatiques, ces dernières ne peuvent être représentées sur l’ensemble de la France. Ainsi, info-sécheresse ne peut représenter les nappes phréatiques si :
- La géologie locale ne permet pas la formation d’une nappe phréatique dans le sous-sol
- Il n’existe aucun piézomètre permettant de mesurer le niveau d’une nappe à cet endroit
- La nappe est trop petite pour apparaitre sur la carte

Comment savoir si le niveau est anormalement bas ?
Infos
La couleur de l’indicateur du département est égale au statut de l’indicateur de sécheresse le plus représenté en nombre sur les piézomètres.
Des solutions pour faire face au risque de rupture en eau
imaGeau propose des solutions concrètes alliant technologie et expertise hydrogéologique, pour anticiper les tensions et sécuriser les usages en eau des acteurs publics et privés.

Info Sécheresse
Un service conçu par imaGeau
imaGeau conjugue une double expertise : éditeur du logiciel de gestion de l’eau et bureau d’études hydrogélogiques.
Nous nous engageons aux côtés des collectivités et industriels avec une conviction forte : seule une gestion éclairée, fondée sur la donnée et l’expertise hydrogélogique terrain, permettra de préserver durablement l’eau, cette ressource vitale.
Foire aux questions
En situation hydrique normale et pour un territoire déterminé, le développement de la faune, de la flore, et de tous types d’activités humaines peuvent cohabiter de façon durable.
Un phénomène de sécheresse correspond à un déficit hydrique par rapport à une situation normalement observée sur la même période dans le passé.
Les sécheresses se distinguent par leurs :
- intensités : le déficit en eau est plus ou moins important par rapport à une situation moyenne,
- durées : plus le déficit en eau s’inscrit dans la durée plus l’impact de la sécheresse est conséquent,
- fréquences : le déficit en eau est accentué par la répétition plus ou moins rapprochée des épisodes de sécheresses.
La sécheresse correspond donc à une balance négative entre l’eau apportée par les précipitations sur un territoire et l’eau consommée sur ce même territoire par la faune, la flore et l’activité humaine.
La sécheresse est un aléa naturel fortement atténué ou exacerbé par les politiques de gestion de l’eau en place à travers le monde.
Deux phénomènes, pouvant se cumuler, conduisent à la mise en place des sécheresses : un déficit de précipitations et la surexploitation des ressources en eau. De fortes températures et de fortes valeurs d’évapotranspiration accentuent également la sévérité des sécheresses.
Déficit de précipitations :
Pour une zone donnée la quantité de précipitations dépend à la fois de l’altitude du lieu et de la proximité à l’Océan. Les précipitations moyennes en France métropolitaine varient de 500 mm/an pour les régions les plus sèches (côtes méditerranéennes, Anjou, Bassin parisien) à plus de 1500 mm pour les régions de montagne. Or ces cumuls de précipitations ne représentent qu’une situation moyenne, c’est-à-dire celle qui se produit le plus souvent. Certaines années, sous l’influence de mécanismes climatiques, ces cumuls sont déficitaires. Plus le déficit est important et long, plus l’impact de la sécheresse est fort.

Surexploitation :
La surexploitation intervient lorsque les volumes extraits d’une ressources en eau (de surface ou souterraine) sont supérieurs aux volumes de réalimentation par les pluies de ces mêmes ressources.
Un exemple emblématique de surexploitation des ressources en eau est l’assèchement de la mer d’Aral au profit de l’irrigation des champs de cotons.

Les sécheresses touchent 1,1 milliards d’individus à travers le monde. Elles ont causé la mort de 22 000 personnes et entraînent des pertes économiques s’élevant à 100 milliards de dollars EU en dommages sur une période 20 ans de 1995 à 2015 (CRED/UNDDR, 2015).
Les conséquences de la sécheresse en France et dans le monde sont multiples :
Rupture d’alimentation en eau :
En l’absence de ressources de substitution sur certaines communes en période de forte sécheresse la quantité d’eau n’est plus suffisante pour alimenter en eau les administrés. Des camions citerne sont alors utilisés pour remplir les châteaux d’eau avec de l’eau provenant de ressources moins impactées par la sécheresse.
Un exemple iciImpact sur la Flore et risque d’incendies accru :
Lorsqu’une sécheresse s’installe, la teneur en eau dans les premiers mètres du sol diminue. En l’absence d’irrigation, une sécheresse prolongée assèche fortement la végétation. Ceci a pour conséquence de faciliter les départs d’incendies.
Impact sur la Faune :
En période de sécheresse certains cours d’eau s’assèchent, ce qui a pour conséquence directe de mettre en danger les espèces de poissons présentes dans le milieu ainsi que la faune environnante dépendante ces points d’eau.
Détérioration de la qualité de l’eau :
Au cours d’une sécheresse les capacités de dilution des pollutions au sein des différentes ressources en eau sont moins importantes. Ceci à pour conséquences de concentrer les pollutions potentiellement présentes.
Détérioration de l’habitat sur les sols argileux :
La sécheresse accentue le phénomène de « retrait/gonflement des argiles ». La diminution de la teneur en eau dans les argiles en période de sécheresse a pour conséquence de tasser les sols, qui se regonflent ensuite en hivers suite aux précipitations. Ces mouvements de sols entrainent des fissures voir de forts risques d’effondrement de l’habitat.
En savoir plus : https://www.georisques.gouv.fr/minformer-sur-un-risque/retrait-gonflement-des-argilesPertes économiques :
Selon la Fédération Française de l’assurance, « la sécheresse coûte en France chaque année entre 700 et 900 millions d’euros de dégâts assurés » (source : Stéphane Pénet, directeur des assurances de biens et de responsabilité au sein de la Fédération française de l’assurance (FFA)).
Mouvements de population :
Dans les régions du monde où la prospérité économique est touchée par les précipitations, les épisodes de sécheresses entraine des vagues de migrations. En 2017, les épisodes de sécheresses ont entrainé le déplacement de 1,3 millions de personne à travers le monde (IDMC, 2018).
D’ici 2050, la World Bank Group estime que dans les régions sub-saharienne, d’Asie du Sud et d’Amérique Latine, les conséquences du changement climatique et notamment d’accès à l’eau vont entrainer des mouvements de population estimés à 140 millions de personnes. Ce rapport ne prend pas en compte le pourtour méditerranéen et le Moyen Orient également impactés. Les déplacements de populations liés à l’accès à l’eau d’ici les prochaines décennies pourraient dépasser les 200 millions de personnes.
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